Comment les coachs peuvent-ils « contribuer à bâtir le monde » ?
Comment les coachs peuvent-ils « contribuer à bâtir le monde » ?« 𝐄𝐧 𝐨𝐟𝐟𝐫𝐚𝐧𝐭 𝐚̀ 𝐥𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐜𝐥𝐢𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐥𝐚 𝐦𝐞𝐢𝐥𝐥𝐞𝐮𝐫𝐞 𝐯𝐞𝐫𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐝’𝐞𝐮𝐱-𝐦𝐞̂𝐦𝐞𝐬. »
C’est la conclusion d’Arnaud Tonnelé dans son 𝒊𝒏𝒕𝒓𝒐𝒅𝒖𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 de Brèves de Coach (Enrick B. Editions)
𝑬𝒙𝒕𝒓𝒂𝒊𝒕 (…)
« Comme dans tous les métiers, la maîtrise des savoir-faire fondamentaux, des méthodes, des outils, est indispensable, autant que la maîtrise du solfège l’est au musicien, celle du dribble au footballeur, celle de la grammaire et de l’orthographe à l’écrivain.
Pas de débat là-dessus.
Mais c’est la base. La vraie discussion démarre au-delà.
Et 𝐚𝐮-𝐝𝐞𝐥𝐚̀, 𝐪𝐮’𝐲 𝐚-𝐭-𝐢𝐥 ? 𝐋𝐞 𝐜𝐨𝐚𝐜𝐡, 𝐥𝐚 𝐩𝐞𝐫𝐬𝐨𝐧𝐧𝐞 𝐝𝐮 𝐜𝐨𝐚𝐜𝐡 professionnel, la qualité relationnelle qu’il installe. Vincent Lenhardt place cette capacité relationnelle au premier rang des compétences à maîtriser.
Cela a été moult fois démontré que, 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐮𝐧𝐞 𝐫𝐞𝐥𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝’𝐚𝐜𝐜𝐨𝐦𝐩𝐚𝐠𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭, 𝐜’𝐞𝐬𝐭 𝐥𝐚 𝐫𝐞𝐥𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐪𝐮𝐢 𝐚𝐢𝐝𝐞, 𝐪𝐮𝐢 𝐬𝐨𝐢𝐠𝐧𝐞, 𝐪𝐮𝐢 𝐟𝐚𝐢𝐭 𝐝𝐮 𝐛𝐢𝐞𝐧.
Dans cette relation, le coach professionnel doit apporter le meilleur de lui-même : ce qu’il est, ce qu’il sait, ce qu’il ressent, sa présence, son écoute, la façon dont il voit les choses. Cela ne signifie pas qu’il les met en premier, nullement. Mais cela ne signifie pas non plus qu’il les efface. Il vient avec « tout ça » en bagage.
Cela nécessite donc que le coach ait travaillé tout ça, tout ce matériau. Le coaching est un métier minimaliste dans son apparence, mais 𝐪𝐮𝐢 𝐬𝐮𝐩𝐩𝐨𝐬𝐞 𝐮𝐧 𝐭𝐫𝐚𝐯𝐚𝐢𝐥 𝐝𝐞 𝐟𝐨𝐧𝐝 𝐝𝐞𝐫𝐫𝐢𝐞̀𝐫𝐞. Le coach est son propre outil.
Si les clients viennent vous chercher, vous et pas un autre, c’est parce que c’est vous. Ils ne viennent pas chercher un diplôme : ils viennent chercher un partenaire, quelqu’un qui les comprend, qui connaît leurs problématiques, qui sait la complexité de leur monde, des organisations dans lesquelles ils évoluent, qui écoute, questionne, oriente (parfois), propose (souvent), fait réfléchir (toujours). Le meilleur outil du coach professionnel, c’est lui-même : ses expérimentations, ses apprentissages, ses questionnements, ses lectures. En un mot : le développement 𝑑𝑒 𝑠𝑎 𝑝𝑒𝑟𝑠𝑜𝑛𝑛𝑒.
N’hésitez pas à nous contacter, pour :
👉 prendre du recul, mettre à distance les évidences les plus installées ;
👉 réinterroger la relation que nous entretenons avec le monde, les organisations, les femmes et les hommes qui œuvrent en leur sein ;
👉 conscientiser nos croyances, nettoyer nos angles morts, élargir nos cadres de référence, entretenir notre capacité de questionnement.
« 𝐸̂𝑡𝑟𝑒 ℎ𝑜𝑚𝑚𝑒, écrit Saint-Exupéry dans 𝑇𝑒𝑟𝑟𝑒 𝑑𝑒𝑠 ℎ𝑜𝑚𝑚𝑒𝑠, 𝑐’𝑒𝑠𝑡 𝑠𝑒𝑛𝑡𝑖𝑟, 𝑒𝑛 𝑝𝑜𝑠𝑎𝑛𝑡 𝑠𝑎 𝑝𝑖𝑒𝑟𝑟𝑒, 𝑞𝑢𝑒 𝑙’𝑜𝑛 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑖𝑏𝑢𝑒 𝑎̀ 𝑏𝑎̂𝑡𝑖𝑟 𝑙𝑒 𝑚𝑜𝑛𝑑𝑒. »