Quand parle t’on de résistance ?
Quand parle t’on de résistance ?Le succès d’un projet tient souvent à son acceptation par les équipes. Or, le plus souvent, parce qu’on veut aller vite, vite, vite, parce qu’on ne donne pas le sens et qu’on arrive avec une solution toute faite, parce qu’on ne les implique pas, parce qu’on ne priorise pas , elles résistent ! On parle alors de résistance au changement.
Et c’est humain !
Que faire en cas de résistance au changement ?
Voici 6 astuces que Pierre Morize a partagées lors d’une rencontre du réseau @GERME pour limiter les résistances au changement et accompagner au mieux les projets vers le succès :
1️⃣ Au lieu de vendre la nouveauté (qui fait peur car inconnue), vendre tout ce que l’on garde, les ressources du passé sur lesquelles on va s’appuyer
2️⃣ Faire le deuil de vouloir emmener tout le monde, ne pas mettre trop d’énergie sur les opposants de peur de perdre le collectif et la grande masse des Zhésitants
3️⃣ Accepter, lâcher prise plutôt que d’insister : toujours + de la même chose va conduire au blocage, (+ j’insiste, + le système résiste) ou opter pour une stratégie de contournement (Ex : faire l’inverse, ex : ne pas décider au lieu de vouloir décider à tout prix )
4️⃣ Prendre le temps (pour accueillir et faciliter le deuil) plutôt que démarrer vite
5️⃣ Freiner, assurer les 2 premiers pas / 2 étapes plutôt que vouloir démarrer très fort (au risque de dégringoler la pente)
6️⃣ Changer l’indicateur : Mesurer ce que l’on va changer plutôt que de cibler la performance (car tout changement en général passe par un recul momentané de la performance … et cela peut être désespérant pour les équipes !
Paradoxes et changements ! Mais comme disait ce bon vieux Albert, « la folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre çà un résultat différent ! »
Photo de Rocketmann